Le mercato d’été 2025 a été marqué par un transfert qui n’est pas passé inaperçu : celui de Bryan Mbeumo vers Manchester United. Attaquant explosif et régulier, l’international camerounais quitte Brentford pour rejoindre l’un des clubs les plus emblématiques du football mondial. Cette arrivée s’inscrit dans la stratégie de renforcement offensif menée par le nouvel entraîneur Rúben Amorim, désireux d’apporter plus de tranchant à sa ligne d’attaque avant le début de la saison 2025/26.
Si ce transfert est prometteur sur le plan sportif, il l’est tout autant sur le plan financier. Le contrat signé par Mbeumo illustre parfaitement le fossé économique qui sépare un club comme Brentford d’un géant tel que Manchester United. Mais combien gagne réellement Mbeumo aujourd’hui, et à quel niveau son salaire peut-il évoluer dans les années à venir ? Analyse d’une ascension aussi spectaculaire que méritée.
#1 Un bond spectaculaire : De 58 000 euros à 177 000 euros par semaine
L’histoire de Bryan Mbeumo est celle d’une ascension constante, récompensée aujourd’hui par un contrat prestigieux à Manchester United. Avant son transfert retentissant, l’international camerounais percevait un salaire hebdomadaire de 50 000 £ à Brentford, soit environ 58 000 euros. Ce montant était déjà conséquent, mais encore éloigné des standards des grands clubs anglais.
Son transfert à Old Trafford change radicalement la donne. Avec son nouveau contrat de cinq ans, Mbeumo touche désormais 150 000 £ par semaine, soit environ 177 000 euros, triplant ainsi son salaire précédent. Cette hausse spectaculaire reflète à la fois son potentiel sportif et la volonté de Manchester United de solidifier son attaque avec un joueur dynamique et décisif.
#2 Une prime à la performance : Jusqu’à 236 000 euros selon les objectifs
Le contrat de Bryan Mbeumo est également structuré autour de paliers de performance. Si Manchester United se qualifie pour la Ligue des champions, son salaire grimpera à 200 000 £, soit environ 236 000 euros par semaine. À cela s’ajoutent des bonus liés aux performances individuelles et collectives : buts marqués, passes décisives, nombre de matchs disputés et titres remportés.
Cette évolution salariale conditionnelle est une stratégie fréquente dans les grands clubs : elle garantit une rémunération juste tout en incitant le joueur à repousser ses limites. Pour Mbeumo, cela signifie que son impact sur le terrain pourrait directement influencer ses revenus, en plus de sa valeur sportive.
#3 Un salaire à la hauteur de son nouveau statut
À 26 ans, Mbeumo entre dans la période la plus décisive de sa carrière. Son salaire actuel le place dans la catégorie des titulaires réguliers de Manchester United, mais encore en dessous des grandes stars du club comme Bruno Fernandes ou Marcus Rashford. Il a donc une marge de progression salariale importante, notamment s’il devient un joueur incontournable dans le système de Rúben Amorim.
Le contrat court jusqu’en 2030, avec une option pour une année supplémentaire (jusqu’en 2031), ce qui montre que Manchester United parie sur lui à long terme, tant pour ses qualités sportives que pour sa valeur marchande.
#4 Un transfert à 77 millions d’euros
Concernant l’indemnité de transfert, Manchester United a déboursé 65 millions de livres sterling (environ 76,7 millions d’euros) garantis, avec 6 millions £ supplémentaires (soit 7 millions d’euros) en bonus potentiels. Ce montant fait de Mbeumo l’un des joueurs africains les plus chers de l’histoire de la Premier League.
Conclusion : De la patience à la consécration
Le passage de Bryan Mbeumo de Brentford à Manchester United représente une étape cruciale dans sa carrière. Son salaire hebdomadaire de 58 000 euros a bondi à 177 000 euros, avec un potentiel à 236 000 euros, un symbole fort de sa montée en puissance.
Avec un nouveau statut, un contrat long terme, et la confiance d’un entraîneur ambitieux, le Camerounais a désormais toutes les cartes en main pour s’imposer dans l’élite européenne — et pour devenir l’un des joueurs africains les mieux rémunérés et les plus influents de la décennie à venir.