Top 5 des attaquants africains les mieux payés de la Ligue 1 2024/25

Le championnat de Ligue 1 continue d’attirer les plus grandes promesses du football africain. Si certains joueurs justifient pleinement leur statut, d’autres peinent à répondre aux attentes malgré des salaires conséquents. Focus sur les cinq attaquants africains les mieux rémunérés de la saison 2024/25 en Ligue 1, avec des parcours et des situations contractuelles très variés. Une plongée dans l’univers de ces footballeurs à la croisée des ambitions sportives et des enjeux financiers.

#1 – Amine Gouiri : Le pari marseillais qui commence à porter ses fruits

Arrivé en grande pompe à l’Olympique de Marseille en janvier dernier, Amine Gouiri a été une recrue stratégique pour le projet de Roberto De Zerbi. L’ancien joueur du Stade Rennais, valorisé à 20 millions d’euros, perçoit un salaire annuel de 4 550 000 euros (2 957 500 000 FCFA), ce qui en fait l’attaquant africain le mieux payé de Ligue 1.

Sur le terrain, Gouiri apporte sa polyvalence, capable d’évoluer en pointe ou en soutien, ce qui plaît à son entraîneur. Il a su s’adapter rapidement au système marseillais et affiche une belle régularité malgré la pression médiatique. À seulement 24 ans, Gouiri semble entrer dans une phase de maturité qui pourrait le propulser vers une saison référence.

#2 – Amine Harit : L’ombre d’un talent freiné par les blessures

Le Marocain Amine Harit traverse une saison compliquée avec l’OM. Malgré un salaire conséquent de 3 100 000 euros 3 100 000 euros (2 015 000 000 FCFA) par an, ses 503 minutes jouées en 12 matchs toutes compétitions confondues traduisent une absence prolongée des terrains, principalement à cause de blessures au mollet.

 Sous contrat jusqu’en 2027, il est pourtant proche de la sortie, faute de rendement et de continuité physique. Son cas divise : d’un côté, un joueur talentueux au profil technique rare, de l’autre, un risque médical récurrent. La suite de sa carrière pourrait passer par un nouveau départ, dans un environnement moins exigeant pour se relancer.

#3 – Krépin Diatta : Une fin de contrat pleine d’incertitude

En fin de contrat avec l’AS Monaco cet été, Krépin Diatta vit une période charnière de sa carrière. Avec une rémunération de 3 millions d’euros (1 950 000 000 FCFA) par saison, il se classe parmi les mieux payés, bien qu’il n’ait pas bénéficié d’un temps de jeu conséquent.

Le joueur sénégalais, souvent utilisé comme joker de luxe, voit son avenir en Principauté s’obscurcir. Néanmoins, son profil de joueur explosif et rapide pourrait attirer des clubs à la recherche de dynamiteurs de couloir. À 25 ans, Diatta a encore de belles années devant lui pour rebondir, que ce soit en France ou ailleurs.

#4 – Wahbi Khazri : Le crépuscule d’un vétéran du championnat

Avec un contrat qui arrive à échéance en juin prochain, Wahbi Khazri semble vivre ses derniers moments au Montpellier HSC. Malgré des performances jugées décevantes, il continue de percevoir 3 millions d’euros (1 950 000 000 FCFA) annuels, un chiffre qui contraste avec son apport sur le terrain.

Valorisé à seulement 1,5 million d’euros, l’attaquant tunisien pourrait ne pas prolonger l’aventure en Ligue 1. L’heure est peut-être venue pour lui de relever un dernier défi, pourquoi pas dans un championnat exotique ou en tant que mentor dans une équipe en reconstruction. Son leadership, lui, reste un atout indéniable.

#5 – Jérémie Boga : La montée en puissance d’un ailier retrouvé

Recruté à l’été 2023 par l’OGC Nice, Jérémie Boga commence à justifier les espoirs placés en lui. Avec un salaire annuel de 2 780 000 euros (1 807 000 000 FCFA), l’international ivoirien s’impose progressivement comme un élément clé dans le système niçois.

Longtemps réputé pour son talent mais critiqué pour son irrégularité, Boga semble avoir trouvé à Nice l’environnement propice pour s’exprimer pleinement. Son adaptation réussie et ses fulgurances offensives laissent présager une saison plus aboutie. À 28 ans, il semble prêt à passer un cap et pourquoi pas devenir le nouveau visage offensif du club azuréen.

Tableau récapitulatif des salaires

Conclusion

Entre ascension, stagnation et fin de cycle, ces attaquants africains reflètent la diversité des trajectoires possibles dans le football professionnel. Tous bien rémunérés, ils montrent cependant que le talent seul ne suffit pas : régularité, forme physique et bon environnement sont autant de facteurs décisifs pour justifier leur statut. La saison 2024/25 pourrait bien marquer un tournant pour certains d’entre eux, entre confirmations attendues et départs imminents.