La Ligue 1 a toujours été une terre d’expression pour les talents africains. Cette saison, si les attaquants ont souvent fait la une, les défenseurs du continent ont aussi marqué les esprits. Entre confirmations et révélations, ces joueurs ont su imposer leur style, leur caractère et leur détermination dans des championnats de plus en plus exigeants. Voici notre sélection des cinq meilleurs défenseurs africains de la saison 2024/25 en Ligue 1.
#1 Achraf Hakimi – Le couteau suisse du PSG brille de mille feux
Longtemps considéré comme un latéral offensif au profil atypique, Achraf Hakimi a franchi un cap cette saison. Plus qu’un simple dynamiteur de couloir, l’international marocain s’est transformé en joueur complet, capable de verrouiller son côté droit tout en dictant le tempo des attaques parisiennes.
Sous les ordres de Luis Enrique, il a trouvé un équilibre entre rigueur défensive et audace offensive. Ses projections sont chirurgicales, ses centres précis, et ses replis bien plus tranchants qu’auparavant. Au-delà des statistiques, Hakimi impressionne par sa régularité et son impact dans les grands rendez-vous, devenant un véritable patron dans le vestiaire et sur le terrain.
#2 Bafodé Diakité – Le roc guinéen devenu pilier des Dogues
Transféré au LOSC avec une étiquette de promesse, Bafodé Diakité a dépassé les attentes. À seulement 24 ans, le défenseur guinéen a affiché une maturité bluffante. Solide dans les duels, propre à la relance, et souvent positionné pour sauver son équipe dans les moments chauds, il a été l’un des garants de la solidité lilloise.
Capable d’évoluer aussi bien dans l’axe que sur un côté, sa polyvalence est un atout majeur. Cette saison pourrait bien être un tremplin vers un plus grand club européen, tant ses prestations attirent désormais l’attention des recruteurs du continent.
#3 Wilfried Singo – La constance discrète mais précieuse de Monaco
Arrivé sur la pointe des pieds à Monaco, Wilfried Singo s’est imposé comme l’un des hommes de confiance d’Adi Hütter. L’international ivoirien a profité d’un temps de jeu conséquent pour affiner son jeu et gagner en régularité. Sa puissance physique, combinée à une bonne lecture du jeu, lui a permis de pallier les absences et les instabilités défensives de l’équipe.
Discret mais efficace, il a souvent été celui qui sauvait les meubles dans les moments tendus. À seulement 23 ans, Singo a encore une belle marge de progression et pourrait devenir une pièce maîtresse de la charnière monégasque.
#4 Youssouf Ndayishimiye – Le général des Aiglons
Le Burundais Youssouf Ndayishimiye n’a pas seulement été un défenseur solide pour l’OGC Nice ; il a incarné l’âme combative de l’équipe. Capitaine en puissance, il a su guider les siens dans une saison globalement réussie, marquée par une qualification européenne. Sa performance de haut niveau face au PSG – avec un but à la clé – restera un des moments forts de la saison.
Plus qu’un simple stoppeur, Ndayishimiye s’est montré capable d’initier des offensives depuis l’arrière, tout en s’imposant dans les duels aériens. Sous Franck Haise, il a gagné en régularité et en impact, au point de devenir l’un des leaders incontestés du vestiaire niçois.
#5 Moussa Niakhaté – L’homme de l’ombre à la progression constante
Critiqué à son arrivée à Lyon en raison de son coût, Moussa Niakhaté a su répondre sur le terrain, match après match. D’abord en retrait, le défenseur sénégalais a fini par s’imposer comme un élément clé dans le dispositif de l’OL. Sa montée en puissance a été l’un des symboles du renouveau lyonnais sous Pierre Sage, puis confirmé par Paulo Fonseca.
S’il n’a pas encore trouvé le chemin des filets, il compense par une activité incessante, une rigueur tactique et un leadership silencieux mais précieux. Son implication et son endurance (42 matchs toutes compétitions confondues) font de lui un des artisans du redressement de l’OL.
Conclusion
Ces cinq défenseurs africains ont non seulement brillé individuellement, mais ont aussi marqué de leur empreinte les ambitions et résultats de leurs clubs respectifs. Polyvalents, athlétiques, tactiques, ils confirment que l’Afrique est plus que jamais un vivier incontournable de talents défensifs. Et si cette saison était celle de la consécration pour certains, elle pourrait bien n’être qu’un prélude à des trajectoires encore plus grandes.