Nordi Mukiele a tourné la page parisienne pour écrire un nouveau chapitre de sa carrière en Angleterre. Le défenseur français de 27 ans s’est engagé cet été avec Sunderland AFC, promu en Premier League, dans le cadre d’un transfert évalué à 12 millions d’euros. Un retour à l’élite pour un club historique et une décision qui interroge : pourquoi accepter une baisse de salaire pour rejoindre un projet moins huppé que celui du Paris Saint-Germain ?
#1 Un salaire en baisse… mais une place de choix à Sunderland
Sous le maillot du PSG, Mukiele touchait environ 700 000 euros brut mensuels, une rémunération qui le plaçait dans le ventre mou du vestiaire parisien, loin des stars comme Mbappé, Neymar ou Messi. En rejoignant Sunderland, il passe à 450 000 euros par mois. Un écart significatif – près de 3 millions d’euros par an en moins – mais qui change totalement son statut.
À Paris, son salaire le rangeait parmi les seconds rôles ; à Sunderland, il figure désormais dans le top des joueurs les mieux payés de l’effectif. Autrement dit, Mukiele passe de joueur de complément à pièce maîtresse salariale et sportive. L’argent est moindre, mais le rôle est considérablement valorisé.
#2 La dimension Premier League : moins payé, mais plus exposé
La baisse de salaire ne doit pas masquer un autre facteur clé : l’exposition médiatique et sportive de la Premier League. Même au sein d’un promu, Mukiele bénéficie d’une vitrine incomparable par rapport à celle d’un temps de jeu réduit au PSG. En France, il évoluait dans l’ombre de Hakimi ; en Angleterre, il devient un titulaire régulier dans le championnat le plus suivi au monde.
En outre, la Premier League génère des revenus annexes plus élevés (droits TV, partenariats, primes de performance). Si son fixe est inférieur à celui perçu à Paris, Mukiele pourrait compenser par des bonus et opportunités commerciales que n’offre pas la Ligue 1, surtout pour un joueur peu médiatisé dans un club saturé de stars.
#3 Une équation sportive et financière équilibrée
En s’engageant jusqu’en 2029, Mukiele sécurise un contrat long, garantissant une stabilité financière à hauteur de 5,4 millions d’euros annuels. Certes, moins que ses 8,4 millions parisiens, mais suffisamment pour s’assurer parmi les hauts salaires des clubs de milieu ou bas de tableau en Premier League.
À Paris, il était un “joueur de rotation”. À Sunderland, il incarne un leader de vestiaire, payé comme tel. Ce choix illustre une stratégie de carrière plus réfléchie : accepter un sacrifice financier relatif pour obtenir une reconnaissance sportive et hiérarchique, tout en restant dans l’élite mondiale du football.
Un transfert qui symbolise deux mondes
- Au PSG, Mukiele était un rouage secondaire dans une machine de stars surpayées.
- À Sunderland, il devient un pilier, autant pour l’équilibre défensif que pour le vestiaire.
Son salaire, d’un côté dévalué par rapport aux cadors parisiens, se transforme en véritable atout de leadership en Angleterre. Ce transfert illustre bien le contraste entre deux réalités : l’opulence parfois stérile du PSG et la montée en puissance d’un Sunderland ambitieux, prêt à s’appuyer sur des joueurs d’expérience pour se stabiliser en Premier League.
En résumé : Mukiele n’a pas choisi de gagner moins, il a choisi de valoir plus.