Alors que l’intérêt européen s’intensifie autour d’Iliman Ndiaye, Everton a fermement établi sa position : le milieu offensif sénégalais ne partira pas pour moins de 70 millions d’euros. Une valorisation qui peut sembler audacieuse pour un joueur recruté à peine 18 millions d’euros de Marseille l’été dernier, mais qui s’explique par trois raisons stratégiques majeures.
#1 Des performances exceptionnelles qui justifient une revalorisation spectaculaire
Depuis son arrivée dans le Merseyside, Ndiaye, 25 ans, s’est imposé comme l’homme providentiel d’Everton. Sa polyvalence remarquable, lui permettant d’évoluer sur les deux ailes ou en position de meneur de jeu, combinée à son dynamisme, son efficacité et sa capacité à créer des occasions, en fait l’un des joueurs les plus précieux de l’effectif de David Moyes.
Cette transformation rapide du statut de recrue prometteuse à celui de joueur incontournable justifie, aux yeux des Toffees, une multiplication par quatre de sa valeur marchande en à peine quelques mois. Les dirigeants d’Everton qualifient d’ailleurs de « ridicules » les rumeurs évoquant un prix de vente autour de 35 millions d’euros.
#2 Un alignement sur les tendances du marché des milieux offensifs d’élite
Everton établit un parallèle stratégique avec les transferts récents de milieux de terrain dynamiques comme Bruno Guimarães, Matheus Cunha ou Declan Rice, tous valorisés à plus de 70 millions d’euros sur le marché actuel. Cette comparaison n’est pas anodine : elle témoigne de l’ambition du club de positionner Ndiaye dans la même catégorie que ces joueurs d’élite.
Le club applique la même philosophie de valorisation qu’avec Jarrad Branthwaite, son défenseur également estimé à plus de 82 millions d’euros. Cette cohérence dans la stratégie tarifaire envoie un message clair aux prétendants : Everton refuse de brader ses meilleurs éléments et exige des prix conformes aux standards du football moderne.
#3 Une vision à long terme portée par les nouveaux propriétaires
L’intransigeance d’Everton s’inscrit dans la stratégie globale du Friedkin Group, les nouveaux propriétaires du club. Avec l’ouverture récente du Hill Dickinson Stadium, l’ambition est de construire un projet sportif ambitieux en conservant les talents clés plutôt qu’en les cédant prématurément.
Face à l’intérêt grandissant de clubs comme l’Atlético Madrid, Tottenham, Newcastle United, l’AC Milan ou Naples, Everton affiche une détermination rafraîchissante : aucune offre ne sera acceptée en janvier, et seule une proposition correspondant à leur évaluation interne sera considérée à l’avenir.
Avec la Coupe d’Afrique des Nations à venir, où Ndiaye représentera le Sénégal, sa cote pourrait encore grimper. Pour l’instant, Everton mise sur sa loyauté et son impact pour bâtir un renouveau sportif durable. Une stratégie audacieuse, certes risquée, mais qui témoigne d’une ambition retrouvée sur les rives de la Mersey.
Valorisé à 35 millions d’euros d’après Transfermarkt, le natif de Rouen est lié avec Everton jusqu’en 2029.
