Alors que le mercato hivernal n’a même pas encore débuté, le feuilleton Antoine Semenyo s’annonce déjà brûlant. L’ailier droit ghanéen de Bournemouth, auteur de prestations de haut niveau depuis plusieurs mois, suscite l’intérêt des plus grands clubs européens. Manchester United, Manchester City, Liverpool et Tottenham se seraient tous renseignés sur son profil. Une situation qui place Bournemouth dans une position délicate.
Voici trois raisons majeures pour lesquelles les Cherries semblent condamnés à perdre leur pépite lors du prochain mercato hivernal.
#1 Une clause libératoire qui dépossède Bournemouth de tout pouvoir
L’information révélée par David Ornstein a fait l’effet d’une bombe : le contrat d’Antoine Semenyo comporte une clause libératoire de 65 millions de livres sterling, soit environ 73,7 millions d’euros.
Cette clause est ouvertement accessible à tous les clubs et retire à Bournemouth tout pouvoir de négociation si une équipe décide de s’en acquitter.
Le club du Sud de l’Angleterre ne pourra s’opposer à son départ à partir du moment où la clause est activée avant la date limite convenue. Autrement dit, le destin de Semenyo ne dépend plus réellement de Bournemouth, mais uniquement des intentions financières de ses prétendants.
Et avec la puissance économique des clubs intéressés — Manchester City, Manchester United ou Liverpool — payer 73,7 millions d’euros n’a rien d’insurmontable.
#2 Un montant encore plus attractif l’été prochain
Si Bournemouth peut encore espérer contenir les assauts cet hiver grâce à la fenêtre temporelle imposée autour de la clause, la situation deviendra encore plus défavorable l’été prochain. En effet, la clause libératoire de Semenyo devrait être revue à la baisse lors du mercato estival, rendant l’opération encore plus accessible pour les cadors européens.
Avec une valeur réduite, la concurrence entre clubs deviendra féroce, et Bournemouth aura encore moins de marge de manœuvre pour tenter de conserver son joueur. Dans un marché où les attaquants percutants et polyvalents se raréfient, Semenyo représentera une opportunité d’autant plus irrésistible.
#3 Une concurrence impossible à égaler pour Bournemouth
Même si le club souhaiterait retenir son international ghanéen, il semble difficile d’imaginer Semenyo refuser l’appel de géants comme Manchester City ou Liverpool. Outre les perspectives sportives — jouer la Ligue des champions, lutter pour des titres, évoluer avec des stars mondiales — les clubs intéressés sont capables d’offrir :
- un salaire largement supérieur,
- une exposition médiatique décuplée,
- un projet de progression plus ambitieux.
Bournemouth, malgré ses bonnes intentions et sa progression récente en Premier League, ne peut rivaliser avec l’aura et les ambitions des prétendants de Semenyo. Face à des institutions sportives aussi prestigieuses, les Cherries ne peuvent objectivement pas proposer un projet de carrière équivalent.
Conclusion
Entre une clause libératoire inévitable, un prix revu à la baisse l’été prochain et une concurrence financière et sportive impossible à défier, Bournemouth semble condamné à voir Antoine Semenyo prendre son envol. Les mois à venir ne seront qu’un compte à rebours pour un départ qui apparaît, jour après jour, de plus en plus inéluctable.
