Arnaud Kalimuendo vient de franchir une étape décisive dans sa carrière. À seulement 22 ans, l’attaquant formé au Paris Saint-Germain quitte pour la première fois la Ligue 1 pour découvrir l’exigence et la lumière de la Premier League. Nottingham Forest n’a pas hésité à investir 30 millions d’euros pour s’offrir ses services, mais c’est surtout le contrat du joueur qui attire les regards : une nette revalorisation salariale qui traduit la confiance placée en lui.
#1 Un salaire rennais modeste au regard de son statut
Arrivé au Stade Rennais en 2022 pour 25 millions d’euros, Kalimuendo percevait un salaire annuel d’environ 1,5 million d’euros bruts. Un montant confortable mais qui restait en deçà des cadors du championnat, et même en retrait par rapport à certains de ses coéquipiers bretons. Ce décalage s’expliquait par son jeune âge et son statut encore en construction, mais il illustre aussi l’écart persistant entre les rémunérations offertes en Ligue 1 et celles de la Premier League.
#2 Nottingham Forest, une vitrine… et une prime à la progression
En signant en Angleterre, Kalimuendo a vu ses revenus plus que doubler. Son nouveau contrat, qui court jusqu’en 2030, lui garantit désormais :
- 3,6 millions d’euros par an
- 300 000 euros par mois
- 69 231 euros par semaine
- 9 863 euros par jour
Cette revalorisation le place dans le top 10 des plus gros salaires de l’effectif de Nottingham Forest, un signal fort de la part du club qui voit en lui un futur pilier de son projet.
#3 Le grand écart entre Ligue 1 et Premier League
Au-delà du cas personnel de Kalimuendo, ce transfert illustre une tendance générale : la Premier League attire de plus en plus de talents français en leur offrant une rémunération sans comparaison possible. Là où Rennes devait composer avec une masse salariale maîtrisée, Nottingham Forest peut proposer des conditions compétitives, même pour un joueur qui n’a pas encore atteint son apogée.
#4 Une progression financière… et sportive ?
Pour Kalimuendo, ce bond salarial n’est pas seulement une récompense : il s’accompagne d’une responsabilité. Ses performances seront scrutées dans le championnat le plus médiatisé du monde. L’attaquant devra justifier l’investissement de son club, et cette pression supplémentaire peut devenir un moteur pour franchir un cap, notamment en équipe de France A, où la concurrence est féroce.