Le transfert de Benjamin Bouchouari à Trabzonspor marque un tournant décisif dans la carrière du milieu franco-marocain de 22 ans. En quittant l’AS Saint-Étienne, où il touchait un salaire annuel de 750 000 euros, le joueur formé à Anderlecht franchit un cap tant sur le plan sportif que financier.
#1 Un contrat en or pour un joueur en pleine ascension
Le 5 septembre dernier, Bouchouari a officiellement signé avec Trabzonspor pour trois saisons, plus une en option, dans le cadre d’un transfert de 4 millions d’euros. Son nouveau contrat prévoit une rémunération nette de 1 million d’euros par an (soit 83 333 euros par mois), avec la possibilité d’une revalorisation à 1,2 million en cas de prolongation automatique en 2028-2029.
Pour un joueur qui percevait 750 000 euros annuels à Saint-Étienne, l’augmentation est significative : près de +33 % de progression salariale immédiate, avec une perspective de +60 % sur la durée totale du contrat.
#2 Une progression logique, reflet du marché turc
L’évolution salariale de Bouchouari illustre la stratégie de la Süper Lig : attirer de jeunes talents européens avec des salaires compétitifs. Trabzonspor, l’un des clubs phares du championnat, n’hésite pas à investir pour rivaliser avec Galatasaray ou Fenerbahçe. Pour Bouchouari, ce contrat le place déjà parmi les mieux rémunérés de l’effectif, ce qui témoigne de la confiance que le club place en lui.
À Saint-Étienne, son salaire, bien que correct pour un cadre de Ligue 2, restait en-deçà de ce qu’il pouvait espérer dans un championnat plus exposé. La Turquie lui offre à la fois une vitrine européenne (avec des participations régulières aux compétitions continentales) et une stabilité financière rarement accessible en France pour un joueur de son âge et de son profil.
#3 Quels leviers pour une nouvelle hausse de salaire ?
Au-delà des montants fixés dans son contrat, Bouchouari dispose de plusieurs leviers pour accroître encore sa rémunération :
- Primes de performance : victoires, qualifications européennes et titres nationaux peuvent significativement augmenter ses revenus annuels.
- Bonus de sélection : en cas d’intégration régulière dans la sélection marocaine, ses revenus pourraient grimper grâce aux primes internationales et à une notoriété accrue.
- Valorisation sur le marché : s’il brille en Süper Lig ou en compétitions européennes, un transfert vers un championnat du top 5 (Espagne, Italie, Angleterre, Allemagne) pourrait tripler voire quadrupler son salaire actuel.
- Revenus annexes : une exposition médiatique renforcée à Trabzonspor peut générer des contrats publicitaires plus lucratifs, notamment au Maroc et en Turquie, deux marchés passionnés de football.
#4 Une étape stratégique dans sa carrière
En rejoignant Trabzonspor, Benjamin Bouchouari ne se contente pas d’un simple bond salarial : il franchit une étape stratégique dans sa carrière. La Turquie peut être un tremplin vers l’Europe du haut niveau, tout en assurant une sécurité financière. À 22 ans, il conjugue ambition sportive et progression économique, un équilibre rare et précieux pour un jeune talent issu de Ligue 2.