Alors que le mercato hivernal ouvrira dans seulement 49 jours, Manchester United a clairement identifié sa priorité : renforcer un milieu de terrain jugé trop fragile pour un club qui ambitionne de retrouver son rang européen. Et au sommet de la liste figure Carlos Baleba, le milieu camerounais de Brighton, évalué à plus de 100 millions de livres — soit environ 115 millions d’euros.
Malgré le prix vertigineux exigé par les Seagulls, deux sources de référence — David Ornstein et Ben Jacobs — confirment désormais que Baleba veut rejoindre Manchester United. Une volonté réciproque, même si Ruben Amorim, conscient des exigences démesurées de Brighton, explore déjà trois alternatives.
Voici les trois raisons majeures qui expliquent pourquoi Manchester United est prêt à envisager un investissement dépassant les 115 millions d’euros, malgré les doutes et les obstacles.
#1 Baleba représente le profil exact qui manque à Manchester United : puissance, projection et modernité
Depuis son arrivée à Brighton, Carlos Baleba s’est imposé comme l’un des milieux les plus complets de Premier League dans sa tranche d’âge. Sa capacité à combiner impact physique, progression balle au pied, aptitude à casser les lignes et présence défensive correspond parfaitement au profil réclamé par Ruben Amorim.
À Old Trafford, malgré le regain de forme de Casemiro et Bruno Fernandes, les doutes persistent :
- Casemiro n’a plus les garanties physiques d’un titulaire sur la durée,
- Kobbie Mainoo et Manuel Ugarte manquent encore d’expérience et d’impact constant,
- Fernandes approche la trentaine et ne peut plus porter le milieu seul.
Baleba, à seulement 21 ans, offrirait ce que Manchester United n’a pas aujourd’hui : un numéro 6/8 moderne, athlétique, agressif, fait pour la Premier League actuelle.
Un profil rare… donc cher.
#2 Amorim exige une reconstruction du milieu en 2026 : Baleba serait la première pierre
Selon nos informations, Manchester United prévoit de recruter deux nouveaux milieux de terrain en 2026, et le club veut obtenir le premier dès janvier, si Brighton cède.
Ruben Amorim considère le milieu comme la priorité absolue du projet. Après avoir déjà accueilli trois attaquants et un gardien cet été, le coach portugais veut désormais installer un milieu capable de soutenir son style basé sur :
- l’intensité,
- la transition rapide,
- et le contrôle des zones centrales.
David Ornstein l’a confirmé :
« Carlos Baleba. Ils le veulent, il les veut. »
Baleba est donc identifié comme l’un des joueurs capables de boucler la première phase de la reconstruction voulue par Amorim.
Pour un club qui veut repartir sur des bases solides, payer plus de 115 millions d’euros pour un élément structurant n’est pas considéré comme excessif.
#3 Sir Jim Ratcliffe est prêt à investir massivement : la stratégie est de frapper fort sur les jeunes talents élite
Cet été, Manchester United avait déjà envisagé une offre autour de 90 millions de livres (soit environ 103 millions d’euros) pour le Camerounais. Brighton s’était montré inflexible, réclamant une somme comparable au transfert record de Moisés Caicedo à Chelsea :
115 millions de livres, soit environ 132 millions d’euros.
Ce niveau de prix n’a pas découragé Ratcliffe, bien au contraire. L’homme d’affaires veut reconstruire United en misant sur :
- des profils jeunes,
- un potentiel élite,
- une revente possible,
- et un style compatible Premier League.
Baleba coche toutes ces cases.
Même si Brighton refuse toute vente en janvier — ce que confirme Ben Jacobs — United veut préparer le terrain dès maintenant pour éviter une course folle cet été.
Et lorsqu’un club comme Brighton tient un joyau, il faut payer le prix fort.
Conclusion : un transfert difficile, mais une logique implacable
Malgré la frustration d’Amorim face au prix, malgré les performances irrégulières de Baleba cette saison, malgré les doutes internes sur son impact immédiat, Manchester United reste convaincu :
Carlos Baleba peut devenir l’un des milieux dominants de Premier League dans les prochaines années. Son transfert, s’il se réalise, pourrait dépasser les 115 millions d’euros et s’inscrire parmi les plus chers de l’histoire du club. Une somme astronomique… mais que United est prêt à assumer pour trouver enfin son patron du milieu.
