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CAF Awards 2025 : Les grands oubliés du Ballon d’Or Africain

par Isidore Akouete
23/10/2025
en Actualité
Bryan Mbeumo

Comme chaque année, la cérémonie des CAF Awards suscite autant d’enthousiasme que de controverses. Si les nominations célèbrent l’excellence du football africain, elles laissent aussi dans l’ombre des performances remarquables qui auraient mérité la lumière des projecteurs.

L’édition 2025 ne fait pas exception à la règle : derrière les noms rutilants des nommés se cachent des absences criantes, des injustices sportives qui interrogent les critères de sélection. Entre explosions statistiques, transferts records et exploits en sélection nationale, ces joueurs oubliés ont pourtant marqué la saison de leur empreinte. Retour sur ces grands absents qui auraient pu et dû figurer parmi les prétendants au trophée le plus prestigieux du continent.

Table of Contents

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  • #1 Bryan Mbeumo : La constance ignorée
  • #2 Omar Marmoush : Le feu de paille magnifique
  • #3 Mohamed Amoura : Le géant aux pieds d’Or
  • #4 Yoane Wissa : L’autre Bee oublié
  • #5 Ademola Lookman : Le champion déchu
  • Conclusion

#1 Bryan Mbeumo : La constance ignorée

Le snobé de la Premier League

Avec 20 buts en 38 matchs de championnat, Bryan Mbeumo n’a pas seulement porté Brentford sur ses épaules : il a prouvé qu’un joueur africain pouvait briller dans l’un des championnats les plus relevés au monde sans évoluer dans un club du Big Six. Son transfert à 75 millions d’euros vers Manchester United témoigne de sa valeur marchande, mais aussi de l’incohérence des jurés : comment un joueur assez bon pour rejoindre les Red Devils ne l’est-il pas pour figurer parmi les nommés ?

L’injustice du timing

L’absence du Camerounais (26 sélections, 7 buts) révèle un biais troublant : seuls les joueurs évoluant dans les mastodontes européens ou réalisant des coups d’éclat ponctuels semblent trouver grâce aux yeux de la CAF. Mbeumo, lui, a fait le travail dans l’ombre, match après match, saison après saison. Sa régularité, qualité pourtant cardinale chez les grands attaquants, ne semble pas avoir pesé lourd face aux performances sporadiques mais médiatisées d’autres candidats.

#2 Omar Marmoush : Le feu de paille magnifique

L’explosion qui méritait reconnaissance

Vingt buts et 14 passes décisives en 26 matchs lors de la première moitié de saison : les chiffres de Omar Marmoush à l’Eintracht Francfort défient l’entendement. L’Égyptien a littéralement terrorisé les défenses de Bundesliga avant son transfert stratosphérique à Manchester City pour 75 millions d’euros. Pourtant, cette première partie de saison exceptionnelle n’aura pas suffi à convaincre les votants.

Victime collatérale de la crise des Cityzens

L’arrivée de Marmoush dans une équipe de Manchester City en pleine tourmente a obscurci son rayonnement. Intégré dans un système en reconstruction, l’attaquant n’a pu reproduire ses prestations francfortoises. Mais faut-il juger un joueur sur six mois d’adaptation dans un contexte difficile plutôt que sur son explosion magistrale en première partie de saison ? L’oubli de Marmoush soulève une question fondamentale : privilégie-t-on le pic de performance ou la durabilité sur une année civile entière ?

#3 Mohamed Amoura : Le géant aux pieds d’Or

Quand la taille ne fait pas le talent

À 1,70 m, Mohamed Amoura défie tous les stéréotypes de l’avant-centre moderne. Sa première saison à Wolfsburg a impressionné, mais c’est surtout avec l’Algérie qu’il a inscrit son nom en lettres d’or : meilleur buteur des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 avec 10 réalisations, il a littéralement porté les Fennecs vers le Mondial.

Le syndrome du « petit club »

L’absence d’Amoura dans les nominations illustre le mépris latent pour les joueurs évoluant dans des championnats considérés comme « secondaires ». Wolfsburg n’a pas le prestige d’un Bayern ou d’un Dortmund, et cela semble avoir pesé dans la balance. Pourtant, ses performances en sélection auraient dû compenser largement ce handicap de club. Dix buts en qualifications mondiales, ce n’est pas une anecdote : c’est une déclaration d’intention. Mais visiblement, briller sous les couleurs nationales ne suffit plus quand on n’évolue pas dans un club « bankable ».

#4 Yoane Wissa : L’autre Bee oublié

Le duo maudit de Brentford

Dix-neuf buts en 35 matchs : Yoane Wissa a été le compagnon d’armes indispensable de Mbeumo dans la remarquable 10e place de Brentford. Le Congolais a démontré une polyvalence et une efficacité qui font de lui l’un des attaquants les plus sous-estimés de Premier League. Son duo avec Mbeumo a fait trembler les meilleures défenses anglaises, mais les jurés semblent n’avoir vu qu’un joueur là où il y en avait deux.

La malédiction du timing médical

Le transfert de Wissa à Newcastle aurait dû être son moment de consécration. Mais une blessure précoce retardant ses débuts avec les Magpies a brisé son élan médiatique au pire moment : juste avant les délibérations pour les nominations. Cette absence temporaire aura suffi à effacer une saison entière de performances remarquables. Wissa prouve ainsi que dans le football moderne, la visibilité au bon moment compte parfois plus que la performance sur la durée.

#5 Ademola Lookman : Le champion déchu

Quand une polémique efface une saison

Tenant du titre, Ademola Lookman affichait pourtant des statistiques honorables : 20 buts en 40 matchs, une constance louable même si légèrement en retrait par rapport à sa saison précédente époustouflante. Mais l’affaire du penalty manqué contre Bruges, symbole de l’élimination précoce de l’Atalanta en Ligue des champions, a jeté une ombre indélébile sur sa campagne.

Le poids disproportionné d’un instant

L’absence de Lookman dans les nominations est révélatrice d’un mal profond : un seul moment négatif peut annihiler une année de travail. Le Nigérian a payé au prix fort ce qui n’est au fond qu’un incident isolé dans une saison globalement réussie. Cette exclusion pose une question dérangeante : les CAF Awards récompensent-ils la performance globale ou sanctionnent-ils les joueurs dont l’image a été ternie par un événement malheureux ? La chute de Lookman, du statut de champion à celui d’oublié en une seule année, symbolise la cruauté d’un système où la perception médiatique l’emporte parfois sur la réalité statistique.

Conclusion

Ces cinq oubliés des CAF Awards 2025 racontent une histoire plus large : celle d’un système de récompenses qui peine à évaluer objectivement le mérite footballistique. Entre le syndrome du « grand club », le timing des blessures, le poids des polémiques et le déséquilibre entre performances en club et en sélection, les critères de nomination semblent fluctuants et parfois arbitraires.

Mbeumo, Marmoush, Amoura, Wissa et Lookman ne sont pas seulement des joueurs oubliés : ils sont les symboles d’une injustice systémique qui mérite réflexion. Le football africain regorge de talents extraordinaires, mais tant que les instances dirigeantes ne clarifieront pas leurs critères de sélection, ces oublis continueront d’alimenter frustration et incompréhension à travers le continent.

Mots-clés : Ademola LookmanBryan MbeumoMohamed AmouraOmar MarmoushYoane Wissa🇨🇩 RDC🇨🇲 Cameroun🇩🇿 Algérie🇪🇬 Égypte🇳🇬 Nigeria

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